n° 5 1er trimestre 2002
Un mot seulement (Éditorial)
Fourré au moulin par Bruno Duval
À Rennes, réunion-vente des écrivains de l'Ouest Maurice Fourré
Les romans-poèmes d'un irrégulier (II) par Yvon Le Baut
Échos et nouvelles (Maurice Fourré à Radio-Bretagne)
Les textes de ce numéro sont disponibles au format pdf (clic!)
Le
printemps 2002 s'avance, et avec lui, Fleur
de Lune, premier
bulletin de cette année qui en comptera quatre. Comme vous
pouvez d'ores et déjà vous en rendre compte, celui-ci
est plus épais, plus copieux que le précédent,
et nous espérons que vous trouverez à sa lecture autant
de plaisir que nous. La prose de Fourré, sur les sujets les
plus minimes, les plus ternes, les plus plats, reste impertubablement
ciselée et courtoise. On en sourit, de bonheur. Quant à
Yvon Le Baut, il continue de nous apporter son éclairage sur
les quatre romans, leurs cohérences, leurs oppositions, leurs
constantes.
Nous
nous efforcerons dans les mois qui viennent de réaliser des
bulletins de plus en plus novateurs, nourris et instructifs. Pour y
parvenir, votre intérêt nous est précieux, autant
que votre aide. Critiques, suggestions, lettres, informations,
apports, articles, nous accueillerons tout cela avec le plus grand
enthousiasme.
Nous
ne sommes encore qu'un bien petit noyau d'enthousiastes de Fourré.
Pour que puissent aboutir les actions que détaillait notre
Président dans son introduction au dernier numéro de
Fleur de Lune,
il importe que le cercle s'élargisse. Nous comptons sur
vous.
Tout
au long des années cinquante - les dix dernières de sa
longue existence -, Maurice Fourré, parallèlement à
la rédaction et/ou au remaniement de ses trois derniers
romans, a prêté sa plume au Courrier
de l'Ouest,
quotidien régional dont il connaissait de longue date le di-
recteur,
bien nommé Langevin. S'il y a publié des nouvelles,
c'était au sens littéraire du terme, n'ayant plus l'âge
de faire carrière dans le journalisme. Mais il ne dédaignait
pas pour autant les chroniques, les courriers littéraires ni
les textes de circonstance, voire de complaisance, au sens fort du
terme. Sans être régulière, cette collaboration
était de nature à asseoir localement sa réputation
de grand écrivain régional (mais non régionaliste),
publié chez Gallimard. Rares étaient, autour de lui,
ceux qui pouvaient en dire autant. Même si, à Paris
comme en province, il n'était lu et apprécié
que d'une minorité, on le considérait chez lui comme
"le maître Maurice Fourré". Ayant cessé,
au cours de cette période, de toucher les dividendes de la
quincaillerie familiale, cédée à un tiers, la
rémunération, si modeste soit-elle, de ses "papiers"
ne devait pas non plus lui être absolument indifférente.
Lire : Fourré au moulin
De
notre envoyé spécial à Rennes …
À
RENNES, RÉUNION-VENTE DES ÉCRIVAINS DE L'OUEST
par Maurice
Fourré
(Le
Courrier de l'Ouest, mars 1955)
Lire : A Rennes, une réunion-vente des écrivains de l'ouest
Chose
promise ... Voici donc la suite de l'analyse de l'oeuvre
fourréenne par Yvon Le Baut, à qui nous souhaitons
exprimer une fois de plus toute notre reconnaissance.
Lire : Les romans-poèmes d'un irrégulier